CHRISTIAN GRENIER – PLASTICIEN

Perpétuer l’idée du mouvement, capturer le tracé, lui permettre d’exister encore et encore.

C.G.

Dans l’oeuvre de Christian Grenier, plasticien, le blanc cerné par ses contours, perd son innocence. La puissance d’évocation des formes issues d’une répartition dans l’espace résonne quelque part dans la matière mise en place, se délocalise et se heurte à la masse. « Oublions les choses, ne considérons que les rapports » écrivait BRAQUE.

Pas besoin de faire du volume dans ces formes serties de poésies, d’émotion et quelquefois si l’on y regarde bien, de tumulte.

Là RIMBAUD écrivait de dépasser la bataille d’hommes, MOTHERWELL évoquait « l’extension de la division », la simultanéité de l’acte de peindre et de celui de dessiner.

Christian Grenier récolte les morceaux, dessine la découpe pour un équilibre imprévu et d’évidentes apparitions.

Du vide et de l’absence surgissent des émottions sans contraire. Des fragments s’opposent, se perdent entre eux pour se retrouver réinstallés comme un réveil, une évidence paradoxale. Etrange subtilité d’une volonté de forme.

Mouvement de subtilité et de fragments de mobilité.
Ghislain OLIVIER .

L’art est d’abord un art de vivre, une voie personnelle qui est aussi un combat, une capacité de phénix à se renouveler soi même en renaissant de ses cendres. Création et transformation perpétuelle caractérisent aussi bien la vie que sa célébration.

Friedrich NIETZSCHE.

Il tente de saisir les corps de danseurs en mouvement sur ses dessins dans lesquels les superpositions et les démultiplications du trait traduisent le langage et la sensualité des corps en plein désir d’expression, la peinture est une danse .

Claude LORENT .